Notre édition de ce soir (oui c'est le soir chez vous alors je m'adapte) sera un peu particulière car il n'y aura qu'un seul mais largement couvert, documenté, filmé, expliqué, décortiqué, analysé, commenté en couleur et en mondovision, sujet. Ce soir nous nous intéresserons à l'introduction d'un Charco à Sydney. Contrairement à ses homologues plantigrades introduits dans les Pyrénées, l'importation d'un Charco à Sydney a souffert de beaucoup moins de contestation et ne s'est pas retrouvé avec un pot de miel plein de "mort au rat" et de verre pilé devant sa porte. Seul le bureau de l'immigration australienne aura essayé de réagir mollement en freinant l'obtention d'un visa bien mérité. En effet, rien à voir avec les comités anti-réintroduction-d'ours-dans-les-Pyrénées. Leurs tentatives, dont la vigueur est digne de celle d'une huître asthmatique, de trouver une faille dans les procédures s'est avéré un échec. En effet rien à voir comme je le disais plus haut - mais j'insiste bien sur les termes car c'est un passage important de l'émission et si vous ne suivez pas vous allez être larguer-. Rien à voir donc avec les gesticulations haineusement décérébrées et dignes des Moulins du Chapitre 13 de Don Quichotte. Rien à voir avec les moyens déployés par nos chers agriculteurs pour éviter que les ours (Slovène en plus ; encore des immigrés) ne viennent, jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes. Les autorités locales n'osèrent pas atteindre les niveaux (Olympique) de mauvaise fois et de poujadisme dont nos "anti-ours" se vantent et se gargarisent. "Nous ne sommes pas contre les ours. Simplement, nous n'en voulons pas chez nous" fit remarquer le maire d'Esterre (source : http://www.pyrenees-pireneus.com). Il n'y a qu'un pas que je ne franchirais pas pour comparer cette déclaration avec la trop fameuse : "Je ne suis pas raciste, mais je ne veux pas des Arabes chez moi."
Donc aucune comparaison possible entre Charco et Paloma (lire: « Paloma, «tombée pour la France» » ( Le Monde du 29 août)). Non je ne fais pas dans l'anti-"anti-ours" primaire ; il suffit de les écouter quelques minutes pour devenir anti-"anti-ours" secondaire pour reprendre la figure de style de, dieu ai son âme et dieu lâches la mienne, Pierre Desproges.
Pour filer la comparaison entre Charco et plantigrades, le Charco a trouvé à son arrivée un habitat parfaitement adapté à sa survie. Si les ressources nutritives reste d'un intérêt très limité, elles sont tout de même présentes en profusion et le climat satisfaisant pour tout une très large majorité des Homo-Sapiens-Sapiens. On pourrait même aller jusqu'à affirmer que les homo-erectus s'y seraient plu. Il faut cependant être attentif au soleil. S'il est un partenaire indispensable pour la qualité de vie. Il faut bien y faire attention car c'est un traître qui n'hésitera pas à vous assassiner à grands coups de dégénérescence d'un grain de beauté et autre forme du cancer de la peau. D'ailleurs 50% de la population local y a droit. Traité à temps aucun problème, si vous tardez trop en 3 semaines tu peux être parti pour un long voyage avec un aller simple.
Hors antenne : Ahahah, visez la transition les gars
Les déplacements du Charco dans son nouvel environnement reste cependant compliqué. En effet, Sydney doit disposer du plus mauvais réseau de transport du monde. Il est limité voir très limité, cher voir très cher, inefficace voir très inefficace et par-dessus le marché, il est impossible de comprendre quoique se soit quant aux tarifs appliqués. Que je sois flagellé pour chaque jour où j'ai dit du mal des transports à Londres. Certes, il a beaucoup de défaut, mais au moins on fini toujours par rentrer chez soi quelque soit l'heure du jour ou de la nuit et on sais pour quoi on a payé.
Ne bougez pas! On va à la pub et on revient et après vous saurez tous des Australiennes, des surfeurs blonds bronzés, des Koala à gogo et des folles nuit de Sydney.
Hors antenne : Ahahah les cons, s'ils savaient qu'on ne leur en montrera presque rien
Nous revoici pour notre 2e parti d'émission. Tout de suite un reportage sur le quotidien du Charco.
Le matin en semaine, le Charco prend le train (oui ici train et métro c'est même combat. Les métros étant des trains qui vont sous terre). 20min arrivée, à l'arrivée à son bureau, il tente de s'acquitter du mieux possible des taches qui lui sont dévolus et cela jusqu'à la fin de la journée prévu vers 17h. Il s'accorde un repas bien mérité vers les 12h30 qu'il partage généralement avec des congénères. Puis c'est train dans l'autre sens jusqu'à son point de départ du matin. Les week-end suivent un autre rythme puisqu'il part régulièrement explorer les limites de son territoire et les repousses sans cesse. Le Charco, contrairement à l'ours, n'hiberne pas et surtout pas en été puisque c'est l'été pour lui et qu'il a déjà 28°C aux meilleures heures de la journée. Il ne daigne pas non plus s'affubler d'une quelconque veste par-dessus son ticheurte ou sa chemise, pas même en plein coeur de la nuit sans lumière toute noire. En revanche il porte des pantalons pour se rendre à son bureau, le short reprenant ses droits dès le retour dans sa tanière.
Pour réagir à ces reportages nous avons invité sur notre plateau pas repas, plusieurs amis, connaissances du Charco dont nous venons de suivre les zaventures.
Commencons par vous M. Néric (le M. tient pour monsieur comme il est d'usage dans la langue française alors que Mr tient pour Mister, un shakespearisme). Vous êtes en direct live en mondovision de BeijingaliasPékinpourlesintimesetpourlesdames. Vous connaissez le Charco depuis 4 ans que vous inspire ces images : Il donne pas de nouvelle le gros (note de l'auteur: c toi ki est gros Néric) et le chinois ca crache partout.
Merci beaucoup. Passons à Mlle Mayou qui se trouve aussi à BeijingaliasPékinpourlesintimesetpourlesdames : L'écoute pas Charco il est bête Néric. Envois-moi des photos de surfeurs.
Très bien, passons maintenant au témoignage d'une Limace resté en France mais qui a vécu à Sydeny : Oua Charco trop bien, tas trop de la chance, c'est trop bien Sydney, je voudrais trop y etre. (Reprise de respiration) Le bol, c'est ma ville préférée, ça déchire Ouéééé, ouuuuuuhhh, ouaaaaaa éééééééé ...
(Il la coupe) Oui oui très merci je crois qu'on a bien compris votre point de vue. Enchaînons avec un anti-ours : J'aime pas les ours.
Merci pour votre témoignage dont la profondeur touchante de sensiblerie véritable en fera réfléchir plus d'un. Et pour finir, un ami brésilien du Charco : Goooaaaall!!!! Ronaldinho!!!! Goaaaaaaaaal!!!!!!!!!!!!!!
Merci à tous. Je pense qu'à l'éclairage de ces témoignages, la lumière est faite. Merci d'avoir suivit notre émission. La semaine prochaine, un reportage sur pour ou contre les différences d'ages au 3e millénaire.
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