10/08/2009

Je veux

une nana comme Johanna, pour me noyer dans le bleu de ses yeux.
Je veux une nana comme Manelle, qui me renvoie chier dans je lui envoie une vanne.
Je veux une nana comme Malice, pour sa spontanéité et sa joie de vivre.
Je veux une nana comme Julie, pour son regard qui me disait « Je vais te croquer».
Je veux une nana comme Camille, parce qu’elle est si bien foutue …
Je veux une nana comme Clélia, parce que c’est la classe absolue.
Je veux une nana comme Aurélie, parce qu’on passe si vite d’un sujet sérieux à une blague potache.
Je veux une nana comme Amadine, parce qu’elle lit en moi comme dans un livre.
Je veux une nana comme Aurore, parce qu’elle a un charme fou.
Je veux une nana comme Stéphane, parce que c’est un chaton qui détient l’arme atomique.
Je veux une nana comme Cécile, parce que je ne vois pas le temps passer avec elle.
Je veux une nana comme Estelle, parce que je sais qu’elle écoute quand on lui parle.
Je veux une nana comme Victoria, pour sa douceur.
Je veux une nana comme Gemma, parce qu’elle est rock n roll.
Je veux une nana comme Kim, pour ses petits sourires d’approbation si mignon.
Je veux une nana comme Juliette, pour son franc-parler tout en pudeur.
Je veux une nana comme Lydie, parce qu’elle incarne la complicité.
Je veux une nana comme Marion, quand elle craque avec son chat.
Je veux une nana comme Roxane, parce qu’elle a le plus beau prénom du monde.
Je veux une nana comme Oriane, parce qu’elle fait les plus belles grimaces du monde.
Je veux une nana comme Tatiana, parce que j’adore son accent.
Je veux une nana comme Charlotte, pour ses bisous si doux.
Je veux une nana comme Marine, pour ses crayons dans les oreilles.
Je veux une nana comme Mavinig, pour le foutre des baffes quand je déconne.
Je veux une nana comme Kathleen, parce que je sais que rien ne peut m’arriver quand elle est là.

15/05/2009

Les Bières Aujourd'hui S'ouvrent Manuellement

De Christophe Miossec sur l'album A prendre, 1998, chez Play It Again, Sam (PIAS)

Notre histoire ne date pas d'hier
Si on l'écoute on l'entend
S'époumoner, cracher des glaires
On se demande comment elle fait un pas devant
Ca restera toujours pour moi un mystère
Comment le corps s'habitue
Quand l'amour meurt
Doucement

Sans même avoir eu jour le flair
Que la chair s'éteint lentement
Ca c'est le soir ou tu as éteint la lumière
En te retournant sur le flanc
Le lendemain on s'est réveillés
Derrière contre derrière
Le lendemain on s'est réveillés
Avec nos dos comme paravent

Tu m'as dis que je devrais même l'ouvrir une bière
Tu m'avais pas dit depuis si longtemps
Que je ne savais plus
Comment il fallait faire
Les bières aujourd'hui s'ouvrent
Manuellement

Te souviens-tu du bruit de nos cuillères ?
Qui est mort ? On se serait cru à un enterrement
C'est nous deux qui descendions sous terre
Quand la nuit j'avais grincé des dents
Tu m'as demandé pourquoi j'étais si nerveux
Depuis quelques temps

Tu m'as dis que je devrais même l'ouvrir une bière
Tu m'avais pas dit depuis si longtemps
Que je ne savais plus
Comment il fallait faire
Les bières aujourd'hui s'ouvrent
Manuellement

17/02/2009

Certain, pour ne pas dire

certaine, ont découvert la musique à travers des rencontres. L' entourage immédiat ou indirect, des rencontres fortuites ou recherchées. C'est le plus simple, le plus efficace et le plus courant moyen de se cultiver. D'autre non.
Dès fois, on a pas cette chance d'être entouré de ce que l'on cherche. Dès fois, la vie vous oblige à aller voir ailleurs cette herbe qui parait plus verte. Niveau musique, nos goûts avec mes parents se résument à Jacques Brel, The Beatles et Pink Floyd (en encore, à petites doses). C'est tout juste s'ils connaissent les noms de Jim Morrisson, Jimmy Hendrix ou autres Joan Baez. La discothèque familiale rempli de musique classique, d'opéra et d'un soupçon de Jazz même pas West Coast, ne m'a jamais satisfaite (à l'exception des disques d'Anne Sylvestre et de Steve Waring qu'ils m'avaient offert) (Et, le matou reviens, le jour suivant. Le matou reviens, il est toujours vivaaant.).
Je me suis donc vu contraint de trouver des subterfuges pour découvrir des musiques qui nettoieraient mes cages à miel. La première marche fût d'avoir le vieux poste radio familial qui tombait en rade. La deuxième, d'obtenir des cassettes vierges pour enregistrer sur le nouveau poste. Je ne connaissais rien en musique (j'avais les albums de Pauline Ester et de Benny B ... j'assume) mais j'en écouté le plus possible. J'enregistrais la chanson, si pendant son écoute j'aimais, je gardé. Sinon rembobinage express et callage pour ne pas louper le début de la suivante. Je n'ai pas vraiment été convaincu par cette expérience. Pour preuve, je crois que je n'ai rien retenu de tout ce que j'ai entendu mais ça a au moins eu le mérite de me former un peu l'oreille.
Ce qui a vraiment lancé mon intérêt pour la musique fût la découverte de la radio Skyrock qui en ce temps la passait du rock et pas a moitié: Nirvana, The Cranberries, Rage Against The Machine pour ne citer qu'eux. Les fondations étaient posés.
Désormais , il me fallait approfondir et diversifier. Quelques magasines plus loin, quelques émissions de radio plus loin, j'avais une sélection d'une cinquantaine d'album dont je me devais d'être propriétaire. (Un merci tout particulier au magasine XL qui avait publié un classement des 100 meilleurs albums de tout les temps. Du beau travail! Je dois à présent avoir en ma possession les 2/3 de ces albums).
Nirvana fût le 1er groupe a rentrer dans mon panthéon (et pas pantalon). Suivirent à peu près dans l'ordre IAM, The Clash, Pink Floyd, Franck Zappa, Jeff Buckley, Noir Désir, Tryo, The Fugees, Led Zepplin, The Doors etc. J'ai énormément acheté d'album juste sur un feeling. Je n'en avais pas entendu grand chose, voir rien du tout. Juste un nom, un sentiment, une impression et/ou un avis capté à la volé m'ont initié aux Clash, aux Doors, à David Bowie, à Bob Dylan, à Hard-fi ... j'oublie certainement l'essentiel.
Mais je ne suis encore qu'un ignorant. Aucun album des Rolling Stones. Je n'ai qu'entr'aperçu Zappa et les Foo Fighters. Pearl Jam me réserve encore beaucoup de joie tout comme le trop méconnu Alice In Chain.
Quoi de mieux que de planner sur Pink Floyd, se ressourcer avec Jeff Buckley ou se déchirer sur Nirvana ou les White Stripes??

Pour me faire un cadeau, offrez moi du vin ou des disques! Au diable le reste, ce n'est que futilité!

28/01/2009

RocK N BeeR

Comme personne ne lit mon blog (à juste titre)(il est en sommeil car personne ne le lit ahah! ... pardon), je vais écrire ici (t'en fais pas Pépette/Nombril/O. -rayer les mentions inutile-, ya un rapport avec ton billet):
Drunken Sailors de Noir Désir représente pour moi mon premier contact direct avec ce groupe. J'avais bien entendu leur tube à la radio dont les chef-d'oeuvres absolues Aux Sombres Héros De L'Amer" et Tostaky mais jamais rien directement depuis une galette en vinyle ou plastic (gloire au St Vinyle). Le hasard et la bienveillance du mode Shuffle (et de mon choix de commencer par le disque 2) m'ont offert en ouverture de mon écoute du coffret En Route Pour La Joie cette pépite écoutable ici même. Ce morceau annonça parfaitement les suivants: Rock transcendant, puissance des textes, poésie, graphique irréprochable, intégrité, mélancolie contestataire. "Charisme et émotion, mélodie et énergie, individualités et esprit d'équipe, complémentarité totale; choc absolu" (E. Debaussart). De sombres héros insubmersibles traversant les océans du vide du rock français. L'intensité démontrée morceau après morceau, album après album, concert après concert m'a marqué au plus profond. On n'est plus le même quand on s'est immergé dans leur univers.
En écoutant Drunken Sailors, j'imagine un pub près du port de Bristol. Un rade, un bouge où marin, pirates, boucaniers, recruteurs, gentils hommes de bonne fortune, débris des mers et des l'océans se croisaient au XVIIIe siècle. La bière, le rhum et autres genièvres comme essence de leur existence. Un endroit ou les pires racailles flottantes se retrouvaient. Un endroit dont les puanteurs furent le terreau pour d'une démocratie de bord. Ici l'ombre est lumière. Ici j'imagine, le "Long" John Silver de Stevenson raconté par Bjorn Larsson. Héros en clair obscure comme Noir Désir. Rapine et galanterie, vole et révolte contre l'injustice, massacre et hymne à la vie.
Ils ont bercé ma première année à Londres et continu encore aujourd'hui.

22/01/2009

Audrey Hepburn

Après avoir revu Breakfast at Tiffany's (Diamant sur Canapé pour les Nombrils et les incultes), je décrète qu'Audrey Hepburn est la plus belle femme du monde de tout les temps de l'univers.